Archive for setembro 2011

"Ni d'Eve ni d'Adam", pág. 131/132


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"Sur la table, m'attendaient des mets rechercés: épinards au sésame, chaud-froid d'oeufs de caille au chiso, oursins. J'y fis honneur, mais remarquai que lui ne mangeait rien:
- Eh bien?
- Je n'aime pas ces plats.
- Pourquoi les as-tu préparés?
- Pour toi. J'aime te regarder manger.
- Moi aussi j'aime te regarder manger, dis-je en croisant les bras.
- S'il te plaît, mange encore, c'est si beau.
- Je fais la grève de la faim aussi longtemps que tu n'apporteras pas ta nourriture."

(Amélie Nothomb)

"Ni d'Eve ni d'Adam", pág. 100


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"[...]
- Hiroshima mon amour.
- Oui. Je n'ai rien compris.
J'éclatai de rire.
- Ne t'inquiète pas, beaucou de francophone ont vécu ce phénomène. Raison de plus pour aller à Hiroshima, inventai-je.
- Tu veux dire que si on lit ce livre à Hiroshima, on le comprend?
- Sûrement, promulguai-je.

- C'est idiot. Je n'ai pas besoin d'aller à Venise pour comprendre Mort à Venise, ni à Parme pour lire La Chartreuse de Parme. [...] "

(Amélie Nothomb)

Trecho de "Ni d'Eve ni d'Adam", pág. 99


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"Vous ne pouvez pas avoir d'intuition linguistique dans une langue aussi éloignée de la vôtre."

(Amélie Nothomb)